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Exposition 2015/16 Fr

PROJET FOCUS : DIVERSITÉ CULTURELLE

EXPOSITION ARTISTIQUE: Les femmes vendeuses ddans les marchés africains, moteurs du progrès de l’Afrique

A travers cette exposition, AFRIEUROTEXT rend hommage à ces femmes qui font face à leurs défis quotidiens avec courage et surtout intelligence. Ensuite, AFRIEUROTEXT rend visibles ces sujets rendus structurellement invisibles. AFRIEUROTEXT est convaincue que l’art fait aussi partie du discours intellectuel et scientifique sur notre monde.

Cette exposition est l’événement final du projet AFRIEUROTEXT « apprentissage interculturel et sensibilisation sur les asymétries mondiales » 2015.  Le vernissage a eu lieu le mercredi 25 novembre 2015 à 19h00 au Club de presse Concordia, Bankgasse 8, Vienne 1010. Le vernissage a été accompagné musicalement par les sons frénétiques du xylophone de Mamadou Diabaté, l’expert en xylophone, qui a rehaussé le vernissage avec sa performance époustouflante avec les sonorités de son xylophone. Tous les invités ont osé faire quelques pas de danse. Parallèlement, l’exposition a permis aux visiteurs de voyager dans le monde culinaire diversifié de l’Afrique: des bananes plantains cuites au four et du poisson d’eau douce grillé et épicé ont été proposés pour le plaisir des papilles gustatives et des yeux.

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Les objets ou sujets de l’exposition sont des images de femmes dans les marches africains et des scènes de marches, peintes sur des toiles blanches avec des peintures acryliques. Les couleurs entrent dans un dialogue synesthésique, et rendent le pouvoir de ces femmes visible et tangible. Les tableaux portent des noms qui rappellent des lieux d’Afrique. Elles attirent l’attention sur des personnes en mouvement, des personnes qui tentent d’organiser un monde, une vie au-delà du fatalisme ou défaitisme en utilisant leurs propres ressources. Les images de l’exposition soulèvent naturellement des questions: des questions politiques, sociales et culturelles, des questions sur les relations de pouvoir.

« Je vois Assukuma vendre ses légumes à même le sol sur la place du marché de Benjang,

utilisant le produit de ses ventes pour nourrir et soigner une famille nombreuse.

J’entends encore les voix suppliantes de ces femmes jeunes et adultes,

qui ont bravé l’obscurité des stations de la forêt tropicale à minuit,

armées d’une lampe de poche, scandant:

Bananes, bananes, bananes, bananes, bananes, bananes…

Cacahuètes, cacahuètes, cacahuètes, cacahuètes,00,,0,,0…

Manioc, manioc, manioc, cinq pièces pour 100 francs cfa… ».

(Extrait du roman Sagana de Daniel R. Bitouh, en cours d’écriture)

Néanmoins, ces femmes apportent une contribution essentielle à la société. Une contribution qui, pour des raisons structurelles, est le plus souvent rendue invisible et reste non documentée. L’expression « femmes de marché » est un terme générique qui désigne une réalité hétérogène et complexe dans les zones rurales et urbaines des pays africains. L’exposition vise à contrer la représentation stéréotypée des femmes de marché en tant qu’« objets » inesthétiques par des images qui reconnaissent les femmes dans leur rôle de héroïnes du quotidien. Les œuvres artistiques dépeignent des jeunes filles, de jeunes et de vieilles femmes avec leurs propres histoires: ce sont des orphelines, des femmes mariées et non mariées, des veuves, des monoparentales. Ce sont des femmes qui, pour diverses raisons socio-psychologiques et socio-politiques, n’ont pas fréquenté l’école ou ne l’ont fréquenté que partiellement. Et ce sont ces femmes qui nourrissent leur famille nombreuse, envoient leurs enfants à l’école et construisent ainsi des chemins d’espoir. Ce n’est qu’une dimension de leur contribution diverse au développement du pays et à la paix.

Les statistiques de la logique unilatérale des organismes financiers internationaux (FMI, OCDE et les banques) n’enregistrent pas les formes d’organisation économique que représentent ces « femmes de marché ». On répète anachroniquement que la contribution du continent africain à l’ensemble de l’économie mondiale ne serait que de 2 à 0 %. Ces statistiques ne tiennent pas compte du fait que seule la valeur de l’or, des diamants, du nickel, du cuivre, du café, du cacao et des bananes est cotée en bourse, mais pas les 7 kilomètres qu’une femme de marché doit parcourir chaque jour dans une zone rurale africaine sous un soleil de plomb pour se rendre à son champ de manioc ou sa plantation de cacao.

L’exposition « Les femmes de marchés africaines, forces motrices du progrès en Afrique » est le résultat d’un travail d’un an, mené par Daniel Romuald Bitouh et Nicole Binder.

AFRIEUROTEXT tient à remercier tous ceux et celles qui ont rendu cette exposition possible.

AFRI-EUROTEXT remercie également les nombreux visiteurs pour cette belle soirée qui a fait le bonheur de tous.

Le finissage à la fin du mois de janvier 2016 fut aussi grandiose.

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